Bernard Jobert, un maire "heureux"

Pour plusieurs raisons, les premiers travaux ont débuté plus tardivement que prévu, 1 an plus tard. "Le Covid n’a pas aidé. Il a aussi fallu régler le problème d’une servitude de passage. Je suis heureux que cela commence car les acquéreurs s’impatientaient. L’idée date de 2014. Depuis, nous nous sommes confrontés à un montage financier complexe et des désagréments administratifs mais c’est là, avec une livraison prévue fin 2022."

60% d’appartements déjà vendus

L’idée semble plaire car à ce jour, plus de la moitié des lots ont été vendus à des ménages venant du Golfe de Saint-Tropez notamment des communes voisines de La Croix Valmer. "C’est très bon taux" annonce Valérie Merel, directrice d’agence chez Cap Novea. 42 logements vont voir le jour au-dessus de 81 places de parking, d’une salle polyvalente de 150m² et d’un local d’activités de 125 m² vendu à une société qui va y abriter ses bureaux. Du studio au 4 pièces allant jusqu’à plus de 80m², la qualité est là et au service des "ménages actifs et modestes qui n’arrivent pas à acheter sur notre territoire où le prix du m² s’envole" explique le premier magistrat. Les revenus moyens mensuels par adulte sont entre 1300 à 1700€ ou entre 2000 et 2400€ pour une personne seule. Labellisé "Bâtiments durables méditerranéens", l’ensemble "garantit donc la limitation d’eau, d’énergie tout en tenant compte des enjeux sociaux et environnementaux" précise la directrice.

Le concept du Bail Réel Solidaire

Les acquéreurs sont propriétaires des murs et non du terrain. Le logement doit être la résidence principale de l’acquéreur qui devra fournir la taxe d’habitation à son nom chaque année et payer la redevance. Payer la redevance correspondant à la location du foncier, propriété de l’Organisme Foncier Solidaire. Le prix de vente des appartements est plafonné à 2938€/m² alors que, sur le marché, il est à plus de 5000€/m².
Bernard Jobert approuve et soutient coûte que coûte : "il manquait à La Croix Valmer une arme pour l’accession sociale à la propriété en évitant, par la suite, des spéculations immobilières de la part des acquéreurs, comme ce qu’il s’est passé aux Gassinières. Le B.R.S. nous semble être le meilleur outil."