Plan d’arrachage du mimosa au Cap Lardier

Un plan d’arrachage du mimosa sur deux ans a été mis en place au Domaine du Cap Lardier pour tenter d’éradiquer cette plante invasive et destructrice.

6000m2 envahi

Le Conservatoire du littoral et le Parc national de Port-Cros et Porquerolles (page officielle) travaillent actuellement, en concertation avec la ville, sur un plan d’arrache du mimosa sur l’ensemble du domaine du Cap Lardier. Il faut savoir que le secteur souffre depuis de nombreuses années de la prolifération d’espèces exotiques envahissantes, dont fait notamment partie le mimosa. Une équipe d’intervention a déjà procédé au retrait de 2ha de pieds de mimosa sur l’arrière-plage de Gigaro. Elle mènera ensuite différentes opérations dans les deux années à venir sur 6000m2 de terrain aujourd’hui envahi par l’arbuste jusqu’au Cap Lardier.

Le mimosa, une plante hautement invasive

Importé d’Australie, le mimosa d’hiver a été introduit en Angleterre en 1792 pour ses qualités ornementales. Cette espèce végétale a colonisé les espaces naturels péri-urbains avec de premières observations dans le milieu naturel en 1864 à Cannes.Cet arbre est actuellement cultivé pour son bois et ses fleurs, utilisées en fleuristerie et en parfumerie. Sur notre territoire, le mimosa d’hiver entre en compétition avec la végétation indigène telle que les suberaies, maquis, oueds thermo-méditerranéens à Lauriers roses ou encore ripisylves en formant des mimosaies denses.Il a même la capacité d’émettre des substances toxiques limitant la germination et la croissance racinaire des plantes voisines ; effets allélopathiques. Par ailleurs, étant hautement allergène, la régulation de son expansion représente un intérêt de santé publique.

C’est un combat important que l’on se doit de mener contre le mimosa si l’on souhaite préserver notre biodiversité locale.