Un projet lié au Parc national de Port-Cros et au service environnement municipal
Hanane et Léa, respectivement animatrice et directrice adjointe au centre de loisirs, tiennent à participer au projet proposé par le Parc national de Port-Cros du Cap Lardier. Suivi de près par le service environnement municipal, il consiste à sensibiliser les enfants aux incendies de 2017, à en connaître ses causes, ses conséquences et sa résilience. C’est par les photos de Lucia Guanaes que les enfants vont être sollicités : que représentent ces clichés, que ressentent-ils en les observant et que peut-on en conclure ? Tous les groupes vont participer à un atelier. « Mais chacun ne peut pas s’exprimer à l’identique » explique Léa. A chaque âge son niveau de connaissances.
Plusieurs ateliers pour chaque tranche d’âge
Le premier groupe lancé est composé des plus jeunes. « Une fresque a été installée dans le centre et sur un lieu de passage faisant office de mur d’expression » explique Léa. « Par exemple, une partie du mur est un arbre. Les plus petits vont poser des feuilles sur les branches dénudées. Ces feuilles, ils les ont eux-mêmes fabriquées. » A côté se trouve l’une des photos de Lucia. Sur cette dernière, on y voit une arbre calciné. Les animatrices expliquent ce qu’il lui est arrivé et que si on positionne des feuilles sur ses branches, elles démontreront que l’arbre est bien portant, pas comme celui sur la photo. « Ce mur et ce geste sont les moyens pour nous de leur expliquer ce qu’il s’est passé et le processus naturel qui se produit après l’incendie. » Des mots sont aussi posés comme cap, renaissance…
Expression par l’image
« On leur demande aussi » lance Hanane « ce que chaque photo représente pour eux. » Un enfant dit « un renne » alors que la photo dévoile un arbre noir pour qui il ne reste que 2 branches au-dessus du tronc. « Période de Noël oblige ! » s’en amuse l’animatrice. Puis elle explique ce qu’elle représente.
« Nous n’avons pas pu aller jusqu’au Rayol-Canadel voir la totalité de l’exposition dû au confinement. On a donc décidé de choisir quelques photos pour les ramener ici et les montrer aux enfants. » En images pour les maternelles, un travail d’écriture suivra pour les élémentaires. Les plus grands suivront les traces de la photographe en réalisant eux-mêmes des clichés sur le Cap Lardier, « sur les mêmes endroits, en janvier puis plus tard, en mai ou juin, pour constater les différences (…). Le Cap Lardier est notre territoire. Le découvrir est important pour que les enfants se l’approprient. En l’appréciant, ils le préserveront. »